Parents, vous savez que chez feamzy, l’entraide est essentielle.
C’est pourquoi aujourd’hui, nous vous présentons un tout nouveau concept d’articles : des recettes scolaires pour vous accompagner dans la scolarité de votre enfant. Aujourd’hui, la professeure avec qui nous travaillons, Anissa alias « Tête à classe » sur Instagram, vous propose d’aider votre enfant à maîtriser le temps de l’imparfait. Bonne lecture !
Mes séances sur la conjugaison des verbes à l’imparfait commencent souvent de la même façon. Lorsque j’annonce à mes élèves que l’imparfait est un temps très simple à conjuguer, j’ai presque toujours droit à la même réponse : “Mais maîtresse, le temps le plus simple à conjuguer, ce n’est pas le passé simple ?”
Car oui, les enfants ont un esprit pragmatique et rigoureux. Ils entendent passé simple et se disent que maîtriser ce temps ne leur demandera pas beaucoup d’efforts.
Et lorsqu’ils entendent le mot imparfait, ils se demandent quel peut bien être ce temps dont le nom semble synonyme de difficultés et de complications.
Le temps de l’imparfait : une logique bien rôdée
Quel soulagement pour eux de découvrir qu’il n’en est rien, et qu’au contraire les verbes à l’imparfait répondent la plupart du temps à une logique implacable.
Pour dédramatiser l’apprentissage de ce temps, on peut annoncer la couleur à l’enfant : “Tu sais conjuguer un verbe au présent ? Tu peux donc conjuguer facilement à l’imparfait.”
Car oui, le point de départ de la conjugaison à l’imparfait, c’est tout simplement le verbe au présent conjugué à la première personne du pluriel (le pronom nous). Une fois le verbe conjugué avec ce pronom, il suffit de supprimer la particule ONS et de garder ce que l’on pourrait appeler le squelette du verbe (radical pour les officionados de la conjugaison !)
Il ne reste plus qu’à ajouter les terminaisons de l’imparfait qui sont toujours les mêmes.
Vers une conjugaison horizontale des temps
L’apprentissage de la conjugaison est souvent éloigné de l’aspect ludique qu’elle pourrait avoir. On en a fait un domaine rébarbatif à souhait et c’est bien dommage. Dans un premier temps, et quel que soit le temps que vous travaillez avec votre enfant, je vous conseille de mettre de côté les irrégularités du verbe. Cherchez d’abord à faire en sorte que votre enfant s’imprègne de la mécanique (à l’aide des recettes inratables de Tête à Classe par exemple !). On essaie de se détacher du “par coeur” qui parasite souvent l’apprentissage et ne permet pas à l’enfant de donner du sens.
Puis, lorsque la conjugaison des verbes simples devient naturelle à tous les temps, il peut être intéressant de pratiquer la conjugaison dite horizontale.
La conjugaison horizontale, c’est le fait de démarrer du pronom. On part du pronom nous, on conjugue le verbe au présent, puis on conjugue à l’imparfait en supprimant la particule ONS, et enfin on conjugue au futur. On peut ainsi procéder ainsi pour tous les pronoms personnels.
Alors, prêts à franchir la ligne d’arrivée ? À vos marques, prêts, conjuguez !
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