Confinement + Parents : 6 pistes pour survivre jusqu’au 11 mai
Vous vous demandez comment ne pas craquer pendant ce confinement en tant que parents ?
Vous avez perdu le compte des jours du confinement ? On en est à la quoi 4ième, 5ième semaine de confinement. Au train où vont les choses on y sera encore en juin ???
Mais comment faire pour garder le moral. Alléger sa charge mentale ou tout simplement rester calme avec nos enfants, qui rappelons-le, n’y sont pour rien dans cette histoire de confinement, mais ont un énorme impact sur notre niveau d’énergie et sur nos émotions.
Pour ma part, j’ai deux enfants en bas âge et un mari qui télétravaille à la maison pendant que je cherche à maintenir mon activité en tant qu’indépendante. J’ai choisi ce métier pour pouvoir mieux m’occuper de mes enfants, mais maintenant que nous sommes H24 ensemble, comment je fais pour travailler ?
Pas facile de réunir dans un même lieu, la vie de famille, la vie de couple et sa vie professionnelle.
Alors, en ce moment ce sont peut-être encore les vacances scolaires pour vous et surtout vos enfants, donc pas de devoirs à gérer (normalement) mais des activités à prévoir pour les occuper et dans tout ça, ne pas s’oublier.
Alors quelques pistes pour gérer enfants, travail, famille et intimité, vous ne serez pas contre ?
1. Organiser sa journée
Pour commencer, il est important pour notre cerveau de structurer notre journée. Si chaque jour vous vous levez sans savoir comment vous allez la remplir et comment vous allez tenir jusqu’au coucher des enfants. On peut vite comprendre qu’une baisse de motivation, voire une déprime pourrait pointer le bout de son nez.
Un bon exercice peut être de prendre quelques minutes pour faire le point :
- sur ce que vous avez envie de faire aujourd’hui / cette semaine
- sur ce qu’il faut absolument faire (courses, ménages, devoirs des enfants …)
Ne faites pas une liste à rallonge. Plus votre liste de tâches sera longue et plus elle risque d’être démotivante. Choisissez des objectifs qui vous motivent et suffisamment petits pour être réalisés dans le temps imparti (la journée ou la semaine).
Puis, disposez ces tâches dans votre semaine, ou votre journée. Voilà, on y voit plus clair sur ce qu’il y a à faire et quand..
2. Se répartir les tâches, les enfants, les périodes de travail
Si vous êtes en couple, vous avez la chance de pouvoir compter sur une autre personne pour vous répartir les tâches.
Chez nous, nous avons divisé la journée en deux : mon mari travaille le matin, et moi l’après-midi.
Je m’occupe du réveil, du petit-déjeuner, de faire l’école à la maison, de jouer avec mes enfants le matin et du déjeuner.
Mon mari reprend le flambeau l’après-midi avec le respect d’un temps calme après le déjeuner, les jeux avec les enfants, le goûter et le repas du soir.
On se retrouve en fin d’après-midi tous ensemble.
Cela permet d’avoir un temps d’adulte (sans enfant) chacun son tour. D’autres préfèrent alterner toutes les 2h. Trouver la répartition qui vous convient mais que celle-ci soit claire pour les deux parents et au passage pour les enfants aussi !
En cette période de confinement, la charge mentale est maximale. En prendre conscience est le premier pas à faire pour ensuite mettre en œuvre des changements pour se libérer d’une partie de cette charge. Cela peut être : faire la liste de tout ce qu’il y a à faire pour déléguer aux enfants, au partenaire durablement la tâche à réaliser, en toute autonomie.
J’ai par exemple, profité que ma fille de bientôt 3 ans semblait très intéressée par le pulvérisateur pour lui apprendre à nettoyer les fenêtres (non ce n’est pas du travail forcé).
3. Demander aux enfants de respecter un temps sans les adultes
Alors, en fonction de l’âge des enfants, cette piste peut être plus ou moins compliquée à mettre en place. Parents comme enfants, nous avons des besoins. En tant que parents, il est de notre devoir d’entendre et de respecter les besoins de nos enfants. Mais par ces temps de confinement il est également important en tant qu’adulte de prendre en charge nos propres besoins.
Ainsi, si le besoin de vous isoler, de calme, de faire des choses par vous-même se fait sentir, il est important que vous le respectiez. D’abord pour vous, pour votre santé mentale et émotionnelle. Écouter ses émotions est primordial dans cette période inédite. Ensuite, c’est également un apprentissage pour vos enfants : respecter les besoins des autres. Ceci n’est pas du tout évident pour eux, car par nature, ils sont égocentrés. Ils doivent donc apprendre à faire attention aux autres. Plus les enfants sont petits, et plus le temps que vous pourrez leur demander devra être court.
N’oubliez pas de les féliciter quand le temps sera passé pour en faire un renforcement positif et ainsi les aider à comprendre qu’ils ont eu le bon comportement.
4. Instaurer des moments seul(e)
Oui seul, sans enfant, sans le ou la conjoint, sans les réseaux sociaux et sans quelqu’un au téléphone.
Prendre un temps pour revenir vers soi chaque jour pour être à votre écoute. Cela peut être un moment de contemplation du paysage par la fenêtre, un moment de lecture, de méditation, de yoga, ou de créativité.
Un temps pour être au plus près de soi et laisser la place aux émotions qui ont besoin de s’exprimer. Il est tout à fait normal de ressentir de la colère, de la tristesse et de la peur avec l’ambiance qui nous entoure. Alors, je vous invite à accueillir ce qui est là, d’écouter l’émotion.
Peut-être aurez-vous envie de l’écrire ? Quelle bonne idée ! Écrire permet de sortir des ruminations.
5.Trouver une occupation qui vous plaît
Certains se sont mis à faire le pain, d’autres à coudre ou à ranger leurs albums photos. Peu importe l’occupation. Ce temps que le confinement nous offre est un cadeau. Je suis sûre que vous avez des choses que vous avez toujours eu envie de faire, de tester. C’est le moment où jamais !
Personnellement, la couture est d’une aide précieuse pour mes journées. Si j’ai un coup de mou, ou une frustration parce que mes enfants ne m’ont pas écoutée ce matin, je prends quelques heures pour coudre. Au final, je suis fière de moi, car j’ai réalisé quelque chose de mes mains, j’ai passé un temps seul, reposant. C’est ressourçant !
6. L’appel à un ami
Profitons-en ! Ils sont chez eux ! Appeler un ami, un proche et échanger avec lui est une vraie bulle d’oxygène.
Votre partenaire est peut-être une personne extraordinaire mais il est également possible que vous tourniez un tout petit peu en rond, ou que vous n’ayez pas envie de lui confier certains de vos états d’âmes. Parler avec un proche permet aussi d’entendre d’autres points de vue sur la situation, sur la façon dont les gens vivent ce moment.
Choisissez-les bien vos appels, parce que si c’est pour entendre Tata Alberte se plaindre qu’elle ne trouve rien au supermarché, je ne suis pas certaine que cela ait l’effet escompté !
J’aime beaucoup appeler mes copines qui sont mamans, elles peuvent comprendre mes frustrations, ma fatigue, comme je peux comprendre les leurs. Être seulement écouté, qu’est-ce que cela est bon ! Et éventuellement, nous partageons des bons plans : as-tu essayé la recette de pâte à modeler maison ?
Voilà les 6 pistes que je vous propose de suivre pour tenir le choc durant cette période particulière. Il y en aurait bien d’autres ! Je vous invite avant tout à vous écouter, à accueillir vos émotions et respecter vos besoins. Quand on est à l’écoute de ses émotions, on peut entendre ses besoins et y répondre. Ce qui a pour effet de les apaiser et donc d’apaiser les tensions entre membres de la famille.
Je vous invite à prendre soin de vous !
Alors, laquelle de ces pistes vous inspire le plus ?
Pour s’organiser avec l’école à la maison retrouver notre article : L’école à la maison, une organisation sur mesure
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